Il est en ce jour étrange, l'émergence d'une étrange chose. L'apparition du black metal ....

Sans lui, certaines résurgences culturelles n'auraient sans doute jamais eu lieu. La vénération de la mort, de la nature, le culte de l'égo, celui voué à Satan, mais aussi l'ère païenne ne surgiraient-elle pas avec autant de véhémence et autant de clarté aux yeux des actuelles populations occidentales ?

Cela est certain, le black metal a changé quelque chose en Europe. On pourrait ironiquement et sinistrement dire, que c'est le culte de la bête qui pourvoit celui des anges, ceux d'antant qui berceaient nos grand-mères assagies. Les jeunes populations occidentales, notamment les européens de souche, apprécient tout particulièrement cette musique. Elle leur inspire la force, la puissance, croire en soi, croire en ses capacités et mettre en avant son intelligence. Nous sommes une population de jeunes gens instruits, mais blasés par cette société qui s'efforcent à sous-exploiter nos capacités. Et les nouvelles générations veulent de la profondeur, car ils savent désormais des choses, dont sans nul doute nos parents ou nos grands-parents n'avaient pas même conscience.

Le Back metal va chercher avant l'extinction du christianisme en Europe. Aussi, face à une perte notoire des anciennes croyances, on se tourne volontier vers un axe qui ne depend plus que de nous-même : Satan. Quand on y réfléchit, c'est la trame de fond. Les francs-maçons n'ont rien inventé. Les symboles lucifériens ont toujours voulu exprimer ce que l'homme était au fond : un prédateur solitaire. Mais, emproi à une certaine dépendance de son prochain du fait de la satisfaction de certaines conditions inhérentes à tout équilibre humain, nous sommes face à notre désir de nous rassembler. Mais pas de se soumettre. Pas d'appartenir à une communauté ou chacun veille à réspecter certaines mondanités inappropriées ou certains labeurs désués.

Je ne dirais pas que la nouvelle génération (de Black metalleux...) soit désabusée. Je pense au contraire qu'elle est très lucide. Si clairvoyante, que la notion d'écologie sonne en elle-même en l'âme d'un vrai black metalleux. Il n'a pas besoin de regarder la tv ou s'informer de toutes les catastrophes pour savoir que la nature autour de lui est en souffrance, ou non. Il est un autodidacte de la pensée, il castre les préjugés et rend un sens initial à ce que signifie être un homme (ou une femme...).

Biensûr que black metal est une fierté pour tout ceux qui en sont les adeptes, il s'inscrit comme une continuité dans le développement de l'esprit, de la conscience, et se trouve en filigrane du continuum de la construction de la personnalité et de la distanciation du moi intime au moi social.

Le black metal aux portes de la civilisation

Partager cet article